Le printemps des nouvelles forêts

Le printemps des forêts

Le printemps des nouvelles forêts

et autres nouvelles de nos actions …

Les arbres que nous avons plantés en 2019 ont déjà bien grandi et prennent en force pour s’élever vers le ciel. A l’image de ces arbres, l’association « Semeurs de Forêts » grandit aussi et entre dans une phase de consolidation et de structuration pour agir encore plus et poursuivre les missions qu’elle s’est données : développer des oasis de biodiversité un peu partout en France, partager et accompagner.

Au sommaire

  • Louroux-Béconnais : le terrain en cours d’étude
  • Pourquoi n’avons-nous pas planté sur le terrain de Château-sur-Epte ?
  • La période d’entretien des terrains commence.
  • En attente du terrain de Monneville et de parcelles en plus pour Abzac
  • Pourquoi privilégions-nous le label végétal local ?
  • La France, 6ème pays hébergeant le plus d’espèces menacées au monde
  • Suivez-nous sur les réseaux

Louroux-Béconnais : le terrain en cours d’étude

Les deux porteurs de projets du terrain, Yohann et Stéphane, aidés par Dido, une jeune stagiaire en classe de première, ont commencé l’étude des sols et la constitution de la liste des essences forestières les plus appropriées au terrain. Cette étude préalable est nécessaire pour organiser à la fois les futures plantations, mais aussi déposer un dossier de reboisement à la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), étape indispensable avant tout reboisement. Faut-il rappeler qu’en France, on ne peut pas faire n’importe quoi, n’importe où. Et cela concerne aussi la plantation d’arbres, même si l’intention est de renaturer et de restaurer. Un parcours nécessaire pour la protection de l’environnement car la DREAL a été créée pour éviter les plantations, notamment de résineux, sur un milieu à haute valeur environnementale.
Nous vous parlerons prochainement de la prochaine plantation, qui, si tout se passe normalement, devrait se dérouler en novembre prochain.

Quelques uns des porteurs de projets de Semeurs de Forêts

Nous en profitons pour vous informer que notre campagne de financement sur ce terrain peine à remplir son objectif. Alors que la fin du crowdfunding se rapproche dangereusement (plus que 12 jours !), nous n’avons toujours pas atteint le premier palier. Pour éviter que ces fonds ne soient redistribués à d’autres projets, et si vous êtes sensibles à nos actions qui, vous le savez, ont un coût, donnez-nous un coup de pouce dans la mesure de vos moyens !

🚨 Participer à l’achat du terrain de 5,3ha au Louroux-Beconnais 🚨

Pourquoi n’avons-nous pas planté sur le terrain de Château-sur-Epte ?

Nous vous avions annoncé en février dernier la plantation de 413 arbres sur le terrain de Château-sur-Epte dans le département de l’Eure. Mais une dizaine de jours avant, nous avons appris que les notaires par lesquels nous étions passés pour l’achat du terrain et les services de la mairie avaient omis de nous préciser que le terrain était en zone classée et encadré par les architectes des Bâtiments de France. Je vous laisse découvrir plus en détails ce qu’il s’est passé avec David, vice-président de l’association. La plantation est donc reportée. Quant aux arbres, ils ont trouvé un point d’ancrage en attendant d’être plantés dans le jardin de Judith, notre porteuse de projet et gardienne du terrain. Merci à elle et aux bénévoles qui l’ont aidée.

Cliquez pour voir la vidéo

Depuis le tournage de cette vidéo, nous avons été contactés par la DREAL. Notre dossier passera en commission le 28 juin à Evreux devant une vingtaine de personnes. Celles-ci émettront un avis auprès du ministère qui rendra sa décision définitive au plus tard fin octobre.

La période d’entretien des terrains commence.


Après l’hiver, le printemps ! Et après les plantations, l’entretien des jeunes plants. Et cela jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment implantés pour les laisser affronter et évoluer dans leur nouvel environnement. Voici les prochaines dates d’entretien sur les différents terrains :

  • à Juvignies, dans l’Oise : le samedi 4 mai
  • à Jaunay-Marigny, dans la Vienne : en cours de discussion, soit en mai, soit début juillet
  • à Clessé, déjà fait en avril
  • à Château-sur-Epte : en cours de discussion, mais avant juin

Suivez-nous sur les réseaux pour connaître les prochaines dates et les actions des Semeurs.

Si vous souhaitez intervenir sur un de ces terrains maintenant ou plus tard, envoyez-nous un email à contact@semeursdeforets.org .

En attente du terrain de Monneville et de parcelles en plus pour Abzac

La lenteur administrative fait partie de tout projet. Nous espérions acquérir rapidement le terrain de Monneville boisé de façon naturelle, mais cela s’est avéré finalement plus long que prévu. En cause : des pièces manquantes notariées qui devraient prochainement nous parvenir pour finaliser la vente. En attendant, nous sommes sur le point d’acheter des parcelles supplémentaires jouxtant le terrain d’Abzac en Charente Limousine. Le terrain de 7,2 hectares passera ainsi d’ici la mi-mai à 8 hectares. De quoi agrandir la zone à protéger.

Pourquoi privilégions-nous le label végétal local ?

Qu’est-ce que le label végétal local ? Créé à l’initiative des Conservatoires botaniques nationaux, l’Afac-Agrofesteries et Plante et Cité en 2015, il s’agit d’un outil de traçabilité des végétaux sauvages et locaux. Les végétaux labellisés sont issus de collectes de graines en milieu naturel dans 11 grandes régions écologiques françaises définies (indépendantes des régions administratives), et n’ont subi ni sélection, ni croisement par l’homme. La marque est aujourd’hui propriété de l’Office français de la biodiversité (OFB).
L’objectif de ce label est de garantir la conservation au maximum des diversités génétiques des plants et leur bonne adaptation à long terme notamment vis-à-vis du changement climatique.
Nous plantons des arbres labellisés depuis bientôt 5 ans et sommes aujourd’hui convaincus de leur spécificité et de leur rapide capacité d’adaptation. Il ne faut pas oublier qu’une essence locale, par son matériel génétique, est particulièrement adaptée au climat, au type de sol, mais aussi à la faune et à la flore qui l’entourent (et inversement). Ainsi, planter une essence locale permet de maintenir l’équilibre écosystémique d’une région, tout en répondant aux besoins faunistiques en termes de nourriture et d’habitat (floraison synchrone avec les pollinisateurs présents, cycles biologiques de certaines espèces animales calés sur les disponibilités en nectar/pollen…). Nous ne plantons pas que des arbres, nous cherchons à restaurer des écosystèmes.
Attention donc à ce que vous plantez dans vos jardins et vos terrains. Car, en introduisant une essence non indigène, on oublie d’évoquer que ces plantations d’arbres exotiques créent des déséquilibres dans les écosystèmes et l’exploitation des ressources naturelles.

La France, 6ème pays hébergeant le plus d’espèces menacées au monde

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la France est le sixième pays à héberger le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 2268 espèces menacées* au niveau mondial sont présentes sur notre territoire, en métropole et en outre-mer. La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur sept, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d’extinction mondiale. Plus spécifiquement, en France métropolitaine, 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition de notre territoire. Tout comme 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 15% des espèces d’orchidées sont menacées.

Inutile de rappeler combien nous avons tous un rôle à jouer à travers nos pratiques collectives et individuelles (élagages trop réguliers, produits phytosanitaires dans les jardins, tontes systématiques…). Cette perte en biodiversité provenant essentiellement des activités humaines, de la destruction et de l’artificialisation des milieux naturels, de la pollution et du changement climatique.

* Source : La Liste rouge mondiale des espèces menacées – UICN France
** Source : La Liste rouge des espèces menacées en France – UICN France

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A bientôt

Florence, David et toute l’équipe de Semeurs de Forêts