Nous sommes enfin retournés voir notre forêt (et il y avait du boulot…) !
et autres nouvelles de nos actions …
Au sommaire
- Premières photos des arbrisseaux
- Nous préparons le premier été des arbres
- Retrouvez nous sur le facebook live des Pionniers
- Une possible première ORE
- Nos ressources financières
- Un petit mot pour la fin
- Quelques publications
Nous voici dans une nouvelle période de notre aventure. Plus de deux mois après les dernières plantations sur Juvignies, nous avons enfin vu les jeunes plants… qui vont très bien ! Nous n’avons pas encore fait le comptage pour connaître précisément le taux de reprise, mais de façon globale, il est important. Sur près de 1400 arbres plantés cet hiver, seuls quelques uns (rares) n’ont pas repris. C’est toujours émouvant de voir la vie évoluer en ayant la sensation d’avoir pu contribuer à ce qui se passe dans cet endroit.
Voici où nous en sommes aujourd’hui
Tout d’abord, voici les premières photos des arbrisseaux.
Suite au déconfinement, nous avons rendu visite aux jeunes arbres. Ces derniers sont en super forme ! La terre en partie argileuse a aidé, malgré un printemps assez sec, à conserver l’humidité au niveau du sol, ce qui leur a permis de croître rapidement. Quand nous sommes arrivés sur le terrain, le premier constat a été de découvrir une terre encore humide sous les restes de paillage, une croissance rapide avec beaucoup de vigueur au niveau des jeunes plants et des différences de croissance entre ceux plantés en décembre et ceux fin février-début mars. Les derniers étant plus vigoureux. Nous nous sommes demandés si cela provenait d’une différence de pépinières (nous n’avions pas choisi les mêmes pépinières pour les deux périodes) ou de périodes de plantation. Une énigme à résoudre.
Je vous laisse découvrir les photos (cliquez sur les images pour les agrandir) :

Je vous laisse découvrir les photos (cliquez sur les images pour les agrandir) :









Nous préparons le premier été des arbres.
Le printemps étant sec cette année, nous n’avons jamais regardé autant la météo en accueillant la pluie avec joie ! Nous avons placé une citerne de 3000 litres sur le terrain avec un système d’arrosage (malheureusement assez rudimentaire pour le moment, nous n’avons pas encore trouvé de pompe), mais si l’été est aussi sec avec des périodes de canicule, il nous faut aider les arbrisseaux à passer le premier été sans trop de perte. Après de multiples recherches, nous avons décidé d’appliquer une technique dérivée du « mulching » (qui consiste à broyer la tonte de la pelouse et à la propulser sur le terrain dès qu’elle est coupée pour servir de paillis). Nous avons donc débroussaillé, laissé les herbes au sol et repaillé pour réduire l’évaporation et conserver au maximum l’humidité des sols.
2 tonnes de paille ont été livrées et cela nous a demandé 2 journées complètes pour mettre tout cela en place. Merci à tous les bénévoles qui nous ont rejoints sur le terrain !(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo) 
2 tonnes de paille ont été livrées et cela nous a demandé 2 journées complètes pour mettre tout cela en place. Merci à tous les bénévoles qui nous ont rejoints sur le terrain !

Retrouvez-nous sur le Facebook live des Pionniers
Nous avons été contactés par Guillaume Dozier de l’association Les Pionniers, qui anime un Facebook Live sur les projets de reforestation français inspirés de Miyawaki tels le nôtre.
Les Pionniers mènent des projets d’afforestation en Île-de-France selon la méthode Miyawaki.
Nous aurons donc le plaisir d’expliquer les particularités de notre projet le dimanche 28 juin à 17h00 sur la page facebook des Pionniers, en compagnie de Guillaume et Damien de Boomforest qui co-animera le FB live.
Une possible première ORE
Nous avions évoqué lors de la dernière newsletter que nous souhaitions développer des partenariats avec des propriétaires de terrains pour créer des forêts et les protéger avec une obligation réelle environnementale. Nous sommes actuellement en discussions avec une personne du côté de la Seine-Maritime. Nous espérons pouvoir lancer cette initiative d’ici la fin de l’année.
Dans un même ordre d’idée, nous avons été contactés pour un don de terrain, chose que nous n’avions pas envisagée jusqu’à présent. Nous réfléchissons au moyen d’accueillir des dons, l’objectif étant soit de planter une forêt dessus, soit de sanctuariser un espace déjà naturalisé. En effet, une association doit être d’utilité publique afin de pouvoir recevoir des dons immobiliers et être exemptés de droits de mutation qui peuvent représenter 60% du montant du bien. 3 critères principaux afin d’être d’utilité publique : au moins 200 adhérents (c’est pourquoi nous avons besoin de vos adhésions), 45k€ de revenus annuels et 3 ans d’existence. C’est notre objectif. Dès que nous serons d’utilité publique, nous pourrons facilement sanctuariser plus de terres. Nous étudions tout de même chaque proposition.
Dans un même ordre d’idée, nous avons été contactés pour un don de terrain, chose que nous n’avions pas envisagée jusqu’à présent. Nous réfléchissons au moyen d’accueillir des dons, l’objectif étant soit de planter une forêt dessus, soit de sanctuariser un espace déjà naturalisé. En effet, une association doit être d’utilité publique afin de pouvoir recevoir des dons immobiliers et être exemptés de droits de mutation qui peuvent représenter 60% du montant du bien. 3 critères principaux afin d’être d’utilité publique : au moins 200 adhérents (c’est pourquoi nous avons besoin de vos adhésions), 45k€ de revenus annuels et 3 ans d’existence. C’est notre objectif. Dès que nous serons d’utilité publique, nous pourrons facilement sanctuariser plus de terres. Nous étudions tout de même chaque proposition.
L’ouverture à des conventions avec des entreprises ou à tout autre partenaire
Quand nous avons créé l’association en janvier 2019, nous n’avions pas prévu de nous associer et de créer des collaborations avec des entreprises. Nous avions ouvert la possibilité des dons bien entendu, mais pas plus.
Au fil des mois, plusieurs d’entre elles nous ont sollicités pour participer financièrement et associer leurs noms à celui des « Semeurs ». Il nous a fallu y réfléchir assez longuement car nous ne voulions pas tomber dans une dérive : celle du « treewashing ». Un mouvement que nous déplorons aujourd’hui, qui consiste pour une entreprise à reverdir son image contre des dons manuels auprès d’associations environnementales. Cette « générosité » permet pour certaines sociétés de se donner bonne conscience, sans pour autant faire de réels efforts pour réduire notamment leur impact carbone. Mais quelqu’un de responsable est d’abord quelqu’un qui ne détruit pas.
L’association « Semeurs de Forêts » a été créée avec une intention : tenter d’ouvrir une nouvelle voie vers la préservation de notre environnement et rendre des espaces à la nature. Elle n’a pas été fondée pour donner cette bonne conscience à des entreprises, qui d’une part ont une activité polluante et d’autre part ne cherche pas à aller vers une mutation écologique, ni une sobriété énergétique dans leurs process.
Éthiquement parlant, nous avons pris plusieurs mois pour réfléchir, débattre, re-réfléchir… pour finalement choisir de collaborer avec des sociétés déjà vertueuses ou qui sont dans une mutation écologique et vont vers une recherche de diminution de leur empreinte environnementale.
C’est ainsi que nous avons signé deux premières conventions. La première avec la société Wise Running , fondée par Axelle et Guillaume Boccas. Leurs produits pour la randonnée et le trail sont fabriqués en France et conçus pour réduire au maximum cette empreinte. Tout ce qu’il n’est pas possible d’éliminer aujourd’hui est transformé sous forme de dons puis reversés à des associations dédiées à la nature et à la biodiversité.
La seconde avec Ameline Calendrier, spécialiste du calendrier publicitaire, qui présente une gamme environnement et nature dont une partie du chiffre d’affaires nous sera reversée.
Rappelons cependant : nous ne faisons pas de compensation carbone. Et pour cause : la compensation doit suivre des règles strictes. Si les projets ne répondent pas à des critères précis (mesurabilité, vérifiabilité, permanence), l’utilisation du terme « compensation carbone » peut être remise en cause. L’association « Semeurs de Forêts » ne s’inscrit pas dans cette mouvance. Son objet, rappelons-le, est de planter des forêts, sans objectif de financiarisation du carbone stocké, ni de contraintes liées au « marché carbone ».
Si une entreprise ou tout autre partenaire a le souhait de compenser ses émissions restantes, c’est à elle seule de les estimer et de réaliser sa conversion en dons (financiers pour l’achat de terrains, de plants d’arbres, sous forme de dons ou de prêts de matériels…). Chaque société est libre de participer à la hauteur de ce qu’elle souhaite.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez le souhait de créer un partenariat. Nous sommes joignable à cette adresse : contact@semeursdeforets.org.
Au fil des mois, plusieurs d’entre elles nous ont sollicités pour participer financièrement et associer leurs noms à celui des « Semeurs ». Il nous a fallu y réfléchir assez longuement car nous ne voulions pas tomber dans une dérive : celle du « treewashing ». Un mouvement que nous déplorons aujourd’hui, qui consiste pour une entreprise à reverdir son image contre des dons manuels auprès d’associations environnementales. Cette « générosité » permet pour certaines sociétés de se donner bonne conscience, sans pour autant faire de réels efforts pour réduire notamment leur impact carbone. Mais quelqu’un de responsable est d’abord quelqu’un qui ne détruit pas.
L’association « Semeurs de Forêts » a été créée avec une intention : tenter d’ouvrir une nouvelle voie vers la préservation de notre environnement et rendre des espaces à la nature. Elle n’a pas été fondée pour donner cette bonne conscience à des entreprises, qui d’une part ont une activité polluante et d’autre part ne cherche pas à aller vers une mutation écologique, ni une sobriété énergétique dans leurs process.
Éthiquement parlant, nous avons pris plusieurs mois pour réfléchir, débattre, re-réfléchir… pour finalement choisir de collaborer avec des sociétés déjà vertueuses ou qui sont dans une mutation écologique et vont vers une recherche de diminution de leur empreinte environnementale.
C’est ainsi que nous avons signé deux premières conventions. La première avec la société Wise Running , fondée par Axelle et Guillaume Boccas. Leurs produits pour la randonnée et le trail sont fabriqués en France et conçus pour réduire au maximum cette empreinte. Tout ce qu’il n’est pas possible d’éliminer aujourd’hui est transformé sous forme de dons puis reversés à des associations dédiées à la nature et à la biodiversité.
La seconde avec Ameline Calendrier, spécialiste du calendrier publicitaire, qui présente une gamme environnement et nature dont une partie du chiffre d’affaires nous sera reversée.
Rappelons cependant : nous ne faisons pas de compensation carbone. Et pour cause : la compensation doit suivre des règles strictes. Si les projets ne répondent pas à des critères précis (mesurabilité, vérifiabilité, permanence), l’utilisation du terme « compensation carbone » peut être remise en cause. L’association « Semeurs de Forêts » ne s’inscrit pas dans cette mouvance. Son objet, rappelons-le, est de planter des forêts, sans objectif de financiarisation du carbone stocké, ni de contraintes liées au « marché carbone ».
Si une entreprise ou tout autre partenaire a le souhait de compenser ses émissions restantes, c’est à elle seule de les estimer et de réaliser sa conversion en dons (financiers pour l’achat de terrains, de plants d’arbres, sous forme de dons ou de prêts de matériels…). Chaque société est libre de participer à la hauteur de ce qu’elle souhaite.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez le souhait de créer un partenariat. Nous sommes joignable à cette adresse : contact@semeursdeforets.org.
Nos ressources financières
La période particulière que nous venons tous de traverser, et dont nous ne sommes pas encore sortis, s’est accompagnée pour toutes les associations d’une baisse drastique des dons et des adhésions. C’est bien compréhensible, l’impact psychologique du confinement faisant que de nombreuses personnes étaient plus occupées à d’autres considérations. Pour des associations comme la nôtre cependant, pour lesquelles le mode de financement repose à 95% sur les dons des personnes, c’est une difficulté supplémentaire à surmonter.
Nous avons de la ressource et allons y arriver, mais sachez le, chaque don, même de quelques euros, nous aide grandement s’il est multiplié par un grand nombre de personnes. Pensez également à la possibilité de donner mensuellement.
Si vous êtes en possibilité de le faire, vous pouvez donner et adhérer en cliquant ici.
Un petit mot pour la fin
Nous sommes encore au tout début de cette aventure. C’est toujours intéressant d’observer combien, habitués à vivre dans un confort et d’avoir tout tellement vite, nous nous sommes coupés de la terre et de ce qu’elle exige, combien il faut du temps et de l’énergie pour construire, mobiliser, préparer de tels projets pour finalement voir grandir ces arbres. Vous avez permis tous à votre échelle de faire naître cette première bébé forêt et ce premier refuge de l’association « Semeurs de Forêts » pour la biodiversité. Nous avons encore tellement à faire et à apprendre, mais c’est cela qui fait qu’il s’agit d’une aventure
Nous vous remercions pour vos commentaires chaleureux et d’encouragements.
A bientôt
Florence de Semeurs de ForĂŞts
A bientĂ´t
Florence de Semeurs de ForĂŞts