#3 Nous veillons sur la forêt

Durant les trois premières années, la nouvelle forêt indigène a besoin de soins et de surveillance. Il est nécessaire de l’arroser et de veiller à ce que seuls les arbres plantés poussent à cet endroit là. La clôturer afin que les jeunes plants ne soient pas mangés par les animaux qui en sont friands.

Au delà, la forêt est laissée à elle même et vit sa vie, sans plus aucune intervention humaine, ni chasse, ni élagage, ni coupe. Un retour à l’état sauvage, comme un équilibre qui n’aurait jamais du disparaître.

« Je n’aime que les arbres et les forêts intègres, les merveilleuses forêts qui passent au fil du ciel. »

Mille grues de papier (éditions Flammarion), 2013. – Chantal Dupuy-Dunier